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Soumis par ac.letki le 9. mars 2011 - 9:51
L’abord des différents profils d’obstacles
Résumé de l'article: 

Pour effectuer un saut correct dans une trajectoire idéale, le cheval a besoin d'indications précises à travers les aides du cavalier. La place de la battue d'appel conditionne la qualité du saut qui s'en suit. Cette prise de battue s'adapte suivant le profil de l'obstacle. Avec Anaïs Matringhen, diplômée BPJEPS, monitrice au Poney club de l’Ile Saint-Germain (92).

Pour effectuer un saut correct dans une trajectoire idéale, le cheval a besoin d'indications précises à travers les aides du cavalier. La place de la battue d'appel conditionne la qualité du saut qui s'en suit. Cette prise de battue s'adapte suivant le profil de l’obstacle. Avec Anaïs Matringhen, diplômée BPJEPS, monitrice au Poney club de l’Ile Saint-Germain (92).
 
 
1. Aborder un vertical
 

- On privilégie la tension. Le cavalier doit obtenir une battue d'appel éloignée du pied de l'obstacle, ou « partir de loin », grâce à un équilibre très verticalisé.

- La trajectoire idéale positionne le cheval, à son planer, au plus haut niveau de l'obstacle.  Ainsi, on  évite la faute des antérieurs, on ne demande pas un effort inutile par un saut inarticulé, et on n’a pas à relancer le cheval qui aurait été coupé dans son élan par un saut en cloche.
 
- Avant toute chose, le cheval doit être en avant et équilibré sur son arrière-main à l'abord de l'obstacle. Les jambes du cavalier continuent à maintenir l'impulsion du cheval, et les mains se ferment sur les rênes afin de conserver une certaine tension. Pour cela, le cavalier reste très redressé afin de dégager l'avant-main. Le cheval, alors tendu, prend une battue d'appel éloignée du pied de l'obstacle.
 
2. Aborder un obstacle de volée
 

- On privilégie la décontraction. Le cavalier doit obtenir une battue d'appel rapprochée du pied de l'obstacle, ou « partir de près », grâce à un équilibre longitudinal.

- Face à un obstacle large, une spa par exemple, il faut rapprocher le cheval de l’obstacle, sans l'y enterrer. Cela permet d’éviter une faute des antérieurs, un effort démesuré pour le cheval, et cela l’aide à couvrir la largeur de l’obstacle.
- De la même manière, le cheval doit être en avant et équilibré sur son arrière-main à l'abord de l'obstacle. Les jambes du cavalier continuent à maintenir l'impulsion du cheval, alors que les mains s'avancent en direction de la bouche du cheval afin de diminuer la tension engendrée par la remise en équilibre. Le cheval reporte un peu de poids sur l'avant-main pour se rapprocher de l'obstacle. Le cavalier doit donc rester redressé tout en mollissant le contact avec la bouche du cheval. Le cheval prend une battue d'appel près du pied de l'obstacle.
 
Attention !
 
- La diminution de contact sur les rênes ne doit pas intervenir trop tardivement sous peine de partir de loin. Trois ou quatre foulées avant l'obstacle sont nécessaires.
- Diminuer la tension sur les rênes ne veut pas dire abandonner toute tension. Dans ce cas précis, le cheval est perturbé, il est « dans le vide ». Tout le poids se reporte vers l'avant. Le cheval peine à lever les épaules.
 
3. Aborder un oxer
 

- Le cavalier doit obtenir une battue d'appel rapprochée du pied de l'obstacle, en privilégiant également l'équilibre vertical.

- L'obstacle large et carré, tel qu’un oxer au carré, représente une particularité. En effet, les deux fondamentaux de l'équilibre se rejoignent, vertical et longitudinal. La battue d'appel du cheval se positionne relativement près du pied de l'obstacle, tel qu'un obstacle large, mais l'équilibre vertical du cheval assure la qualité du saut.
- Le cheval doit être en avant et équilibré sur son arrière-main à l'abord de l'obstacle, les jambes du cavalier continuent à maintenir l'impulsion du cheval, et les mains se ferment sur les rênes, afin de conserver une certaine tension, tout en avançant en direction de la bouche du cheval. Le cavalier doit doser ses actions afin que le cheval ait l'avant-main assez dégagé pour lever les épaules suffisamment tôt et ne pas commettre une faute des antérieurs, mais qu'il se rapproche suffisamment de l'obstacle pour couvrir la largeur.
 

4. Quelques problèmes rencontrés…
 

- À l'abord d'un vertical, mon cheval repasse derrière mes jambes, ou transitionne, lorsque je fais une remise en équilibre.  Ce type de problème a deux origines, soit un manque de réponse aux actions de vos jambes, soit une mauvaise utilisation et interprétation des actions de vos mains.
- À chaque abord, mon cheval fait une dernière petite foulée en s'enterrant dans le pied de l'obstacle. Dans ce cas, soit le cheval n'est pas dans un train suffisant pour effectuer des sauts coulants, soit un déclenchement est nécessaire pour qu'il sache sur quelle foulée partir. Une mauvaise utilisation des aides lors de la dernière foulée peut également en être la cause.

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