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Soumis par ac.letki le 13. janvier 2011 - 13:34
La ligne d’obstacles
Résumé de l'article: 

La ligne d’obstacles est un exercice très fréquent en reprise car elle est éducative aussi bien pour le cavalier que pour le cheval. Avec Geoffroy Soullez, diplômé BEES 2°, instructeur au Haras de Jardy (92), responsable de la formation BPJEPS.

La ligne d’obstacles est un exercice très fréquent en reprise car elle est éducative aussi bien pour le cavalier que pour le cheval. Il existe de multiples variantes. Voici la méthode qu’enseigne Geoffroy Soullez à ses élèves moniteurs. Avec Geoffroy Soullez, diplômé BEES 2°, instructeur au Haras de Jardy (92), responsable de la formation BPJEPS.

 
1. Les objectifs de la séance
 
- Le premier objectif concerne l’apprentissage moteur du cavalier. Celui-ci travaille son attitude et son fonctionnement à l’obstacle.
- Le second objectif concerne le cheval. La ligne d’obstacles permet de mécaniser ses sauts. Cet exercice peut être réalisé avec des chevaux d’expérience, déjà rôdés, mais aussi avec ceux qui ont besoin d’apprendre.
 
2. Les points clés de l’exercice
 
- Pour le cheval, il s’agit de la régularité. Cette séance lui demande de répéter les sauts sur une même ligne. Egalement, cela permet aux jeunes chevaux de se régler progressivement dans leurs abords par rapports aux différents profils d’obstacles.
- Pour le cavalier, il y a deux priorités importantes à distinguer, agissant directement sur le fonctionnement du cavalier à l’obstacle :
*D’abord l’engagement du bassin avant et après l’obstacle. Le cavalier doit mettre son bassin en place à l’abord et à la réception de l’obstacle, afin de rester dans un équilibre au-dessus de ses pieds, et de ce fait, pouvoir suivre correctement son cheval. La ligne d’obstacles permet au cavalier de se concentrer sur sa position. L’avantage de ce dispositif, c’est que le cavalier n’a pas besoin de penser à plein de choses en même temps, mais simplement à sa position.
*Ensuite, le cavalier doit rechercher le relâchement des épaules, afin de relâcher ses mains. Son équilibre doit être indépendant de la bouche du cheval. Le point important est de désolidariser le cavalier de ses rênes : les cavaliers doivent pouvoir relâcher le contact avec la bouche du cheval afin de donner à celui-ci la liberté de s’articuler dans son saut.
 
3. Quel est le dispositif ?
 
- Le dispositif mis en place pour cette séance est composé d’un vertical, placé à quatre foulées d’un oxer, lui-même situé à trois foulées d’un vertical. La ligne peut être abordée dans les deux sens, ce qui permet un peu de gymnastique pour le cheval.
- Concernant les distances, l’enseignant les adapte à la cavalerie présente. En l’occurrence, étant donné la présence de chevaux un peu chauds lors de la séance, l’instructeur a mis 17m pour quatre foulées, et 14,50m pour trois foulées. Au cours de la reprise, on peut ajouter ou enlever 50 cm pour l’ajuster aux chevaux.
- L’oxer au milieu du dispositif permet de donner un peu de sensation au cavalier, pour qu’après il se remette à sa place. Le vertical en sortie facilite le travail pour le cheval. Si le cavalier n’est pas à sa place, ce n’est pas grave. Un oxer de sortie aurait été plus délicat.
- Concernant la hauteur, on peut monter les barres à 90 cm. Ce n’est pas nécessaire de mettre trop haut. Là, on ne fatigue pas les chevaux mais on a quand même quelques sensations. Il s’agit d’un dispositif de mécanisation, ce n’est pas la peine d’effrayer les chevaux sur de gros obstacles.
 
4. Comment adapter l’exercice ?
 
- On peut aborder la ligne au trot ou au galop.
- On peut varier les distances entre les obstacles.
- On peut modifier la hauteur des obstacles, ou leur profil.
- On peut ajouter des barres de réglage, ou mettre des barres en biais pour les chevaux qui se décalent.
 
5. Les principales difficultés
 
- Les cavaliers ont tendance à rester dans leur position naturelle, en équilibre, et sont un peu « accrochés ».
- Les cavaliers sont souvent trop interventionnistes dans le haut du corps, or il n’y en a pas besoin pour sauter ça.
- les cavaliers ont du mal à se relâcher. Or la contraction n’aide pas à l’apprentissage moteur.
 
 
Les variantes de l’exercice

« Il est possible de faire cet exercice le long du pare-botte et de demander aux cavaliers de lâcher les rênes, pour éviter qu’ils prennent contact sur la bouche, mais je ne suis pas trop pour, relate Geoffroy Soullez. En effet, il faut pouvoir réagir si besoin, et sans les rênes… On peut les détendre, mais de là à les relâcher. Je ne crois pas qu’il y ait un réel apport. Kevin Staut ne saute pas ses parcours avec les mains sur la tête ! En revanche, on peut avancer les mains vers les oreilles du cheval, ce qui peut être utile dans certaines situations. »

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