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Soumis par ac.letki le 9. mars 2011 - 9:41
La cession à la jambe
Résumé de l'article: 

La cession à la jambe est un déplacement latéral du cheval. C'est un exercice qui est abordé en dressage à partir du Galop 5. Avec Isabelle Guiter Beral, diplômée BEES 1, coordinatrice des formations au Haras de Jardy (92).

La cession à la jambe est un déplacement latéral du cheval. C'est un exercice qui est abordé en dressage à partir du Galop 5. Avec Isabelle Guiter Beral, diplômée BEES 1, coordinatrice des formations au Haras de Jardy (92).
 
1. La définition

 
- La cession à la jambe est un déplacement latéral dans lequel le corps du cheval  est droit. On accepte un pli léger à la nuque dans le sens inverse du déplacement.

- La cession à la jambe est abordée à partir des Galops  5 et 6.
 
2. Les aides de la cession à la jambe

 
Pour une cession à la jambe droite (c’est-à-dire un déplacement vers la gauche), on utilise les aides suivantes :

- Rêne d’appui droite
- Jambe isolée droite (la jambe isolée agit seule en arrière de sa place habituelle et perpendiculairement au corps du cheval)
- Jambe gauche d’impulsion
- Rêne gauche régulatrice (régule la vitesse et le déplacement des épaules)
- Le poids du corps est dans le sens de la marche, et le regard se porte vers où on va.
 
3. Les points clés de l’exercice
 
- Les déplacements latéraux sont une question d’impulsion. Il faut du mouvement en avant, encadré par les aides. Ce sont les postérieurs qui s’engagent sous la masse du cheval, et qui poussent ses épaules vers l’avant et ou vers le coté. L’arrière-main est le moteur du cheval, c’est pourquoi dans un déplacement latéral, les épaules sont légèrement devant les hanches. Mais le cheval doit rester quasi-parallèle à la piste.
- Les déplacements latéraux permettent d’améliorer l’engagement et la poussée des postérieurs (la propulsion) et donc aussi l’équilibre du cheval.
 
- Enfin, cet exercice peut corriger certaines dissymétries du cheval.
 
4. Les pré-requis, puis l’exercice
 
- Avant de se lancer dans les déplacements latéraux, on peut faire plusieurs exercices préparatoires qui vont déplacer séparément les épaules puis les hanches avant de déplacer tout en même temps. Le premier consiste à mobiliser les épaules en utilisant la rêne contraire ou rêne d’appui, ou tout simplement avec le couloir des rênes sur des courbes plus ou moins serrées ou des "slaloms".
 
- Puis, on mobilise les hanches avec une jambe isolée, par exemple, on demande quelques pas de côté, les hanches sur une piste intérieure et les épaules sur la piste le cheval restant droit.
Attention à la perte d’activité qui est le grand danger de tout déplacement latéral, c’est pour cela qu’il n’est pas recommandé de déplacer les hanches à partir de l’arrêt.
 
- Une fois que le cavalier a mobilisé les épaules et les hanches de son cheval, il peut débuter les cessions à la jambe, soit à partir d’un doublé soit à partir d’une diagonale. Il faut penser à faire l’exercice aux deux mains, et selon le niveau du cavalier, au pas et au trot.
 
5. Les fuites des chevaux
 
- Les chevaux vont chercher à se soustraire à l’exercice soit en fuyant longitudinalement, soit latéralement.
 
- Pour les fuites longitudinales on peut travailler sur des transitions intra et inter-allures avant et après la cession, voire même pendant l’exercice en adaptant selon la fuite bien sûr.
 
- Pour limiter les fuites latérales (perte de la rectitude), on peut, par exemple, alterner les deux cessions. On part dans une direction, puis sur quelques foulées on marche droit, et on repart dans l’autre direction.
 
6. Les principaux défauts des cavaliers

 
- Chez le cavalier, le principal défaut provient d’un manque de dissociation  entre le haut du corps et le bas du corps. Le cavalier fait alors des actions parasites ; par exemple, en même temps qu’il pousse avec la jambe isolée, il tire sur la rêne du même côté.

- Souvent dans ce mouvement,  les cavaliers se crispent et ne fonctionnent plus dans leur assiette. Soit ils se bloquent soit ils s’agitent et cela perturbe le cheval autant dans son impulsion que dans son équilibre.

 

Déplacements latéraux & incurvation…
 
Il existe deux grandes familles de déplacements latéraux :

  1. les déplacements latéraux effectués avec un cheval droit (comme la cession à la jambe évoquée ici)
  2. les déplacements latéraux pour lesquels le cheval est incurvé (colonne vertébrale fléchie).  Épaules en dedans ou  appuyers.

Les déplacements latéraux les  plus faciles pour le cheval ou le cavalier sont bien sûr ceux exécutés dans l’esprit de la cession à la jambe (sans incurvation) et ils sont préparatoires aux mouvements de présentation plus complexe comme l’épaule en dedans ou  l’appuyer.
Ils développent souplesse, force et soumission chez le cheval et améliorent liant, coordination et tact chez le cavalier.

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Portrait de ALLHEILY Max

Enfin des enseignants qui ne

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Enfin des enseignants qui ne disent pas seulement ce qu'il faut faire mais COMMENT LE FAIRE !
Continuez à renseigner les cavalier(e)s
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